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12 Feb 2018

« Demain nos logements », le livre qui parle de diagnostics autrement

On le connaissait patron de réseau, on le découvre aussi auteur. À la tête du réseau EX’IM, Yannick Ainouche publie un livre intitulé Demain, nos logements (et nos autres lieux de vie). Bien plus qu’un énième ouvrage sur les diagnostics immobiliers, l’auteur s’attache à éclairer sur les pathologies et à nous livrer sa vision sur les enjeux de demain.

Est-ce un nouveau livre sur les diagnostics immobiliers ?
Yannick Ainouche : « Le livre parle bien sûr des diagnostics immobiliers. Cependant, je ne voulais pas faire un ouvrage qui se résumerait à un catalogue des obligations réglementaires du propriétaire. On trouve déjà beaucoup de livres très complets sur le sujet, un de plus ne servait à rien. Avec Demain nos logements (et autres lieux de vie), j’ai souhaité éclairer le lecteur sur les véritables pathologies du bâti, en montrant combien ces diagnostics obligatoires, parfois décriés, répondent à des enjeux essentiels de santé, de sécurité, d’économie et de confort… Le livre sort aussi du champ réglementaire pour aborder d’autres thématiques moins connues du grand public, dont on devrait cependant entendre parler de plus en plus dans l’avenir. Je pense, en particulier, à la QAI (qualité de l’air intérieur) dont on commence seulement à prendre conscience de l’impact économique et surtout sanitaire. »

À qui destinez-vous cet ouvrage ?
Y.A. :
 « À tout le monde. Puisque nous passons plus de 80% de notre temps dans des environnements clos, chacun est donc concerné ! C’est pour cette raison que j’ai voulu faire un livre résolument didactique et accessible à tous. Certains professionnels du diagnostic ou du bâtiment trouveront peut-être que je n’ai pas été assez loin sur certains sujets, et c’est vrai ! Mais rien que pour l’amiante, plusieurs ouvrages ne suffiraient pas à faire le tour de la question. J’ai voulu aborder les problématiques de manière simple en les replaçant dans leur contexte actuel et en livrant modestement quelques pistes pour l’avenir. »

Justement, ce livre jette un regard aussi prospectif sur le bâtiment…
Y.A. :
 « Oui, car les secteurs de l’immobilier et du logement vivent une révolution. On pense nécessairement à la rénovation énergétique des bâtiments et l’ambitieux objectif de disposer d’un parc BBC à horizon 2050, mais ce n’est pas le seul enjeu. On pourrait tout aussi bien citer le BIM, l’adaptabilité du logement pour les personnes âgées, l’accessibilité des ERP, le carnet de santé numérique… La dynamique est enclenchée, et les diagnostiqueurs immobiliers occupent une place centrale dans cet environnement en pleine mutation. En effet, pour faire évoluer le parc immobilier, et le mettre à niveau, un état des lieux reste indispensable, le regard d’un professionnel incontournable ! Or, actuellement, on s’aperçoit que l’on connaît encore très mal notre parc. Depuis 20 ans, les femmes et les hommes qui travaillent dans le secteur du diagnostic immobilier ont contribué énormément à la sensibilisation et à l’information du grand public. A l’avenir, leur rôle ne va cesser de s’affirmer. Nous avons, en effet, besoin de professionnels compétents qui maitrisent la technicité du logement afin d’épauler les propriétaires (publics comme privés) pour une nécessaire meilleure connaissance de leur parc immobilier. »

Le livre est disponible sur Amazon et sur la Fnac.

Source : Dimag, 29/01/18 par Christophe Demay

http://www.dimag.info/demain-nos-logements-le-livre-qui-parle-de-diagnostics-autrement/

12 Feb 2018

Yannick Ainouche publie « Demain nos logements et autres lieux de vie »

Yannick Ainouche, PDG du réseau de diagnostic immobilier EX’IM, publie « Demain nos logements et autres lieux de vie ».

Yannick Ainouche, PDG du réseau de diagnostic immobilier EX’IM, lance « Demain nos logements et autres lieux de vie ». Cet ouvrage pose un regard « pratique » sur les enjeux de nos intérieurs en matière de santé, de sécurité, d’économie et de confort, alors même que nous passons en moyenne plus de 80% de notre temps dans des environnements clos. Un livre à mettre entre toutes les mains !

Une approche didactique : explications, conseils et solutions

« Demain nos logements » dresse un portrait global de nos lieux de vie et des risques liés à l’amiante, au plomb, au mérule, aux termites mais aussi à la pollution de l’air intérieur, problématique encore mal perçue par le grand public... Cet ouvrage se veut accessible à tous. Il informe le bailleur, l’élu et le particulier sur ses obligations et ses moyens d’actions afin que chacun puisse agir sur son quotidien.

Articulé autour de 4 grands chapitres : Logement sans risque ; Bien-être chez soi ; Soif de transparence ; Pour aller plus loin ; cet ouvrage mêle des explications techniques et détaillées à des schémas et encarts « bon à savoir », des conseils sur les pratiques à adopter, les diagnostics à effectuer et les professionnels à qui s’adresser.

La notion d’habitat inclusif est également au cœur de l’ouvrage avec ses enjeux d’accessibilité des logements et des ERP aux seniors et personnes handicapées, mais aussi celle de révolution numérique avec ses perspectives pour le bâtiment. Un mini lexique développé en fin d’ouvrage nous éclaire sur les termes techniques qui entourent ces notions, et des chiffres clés tirés des diagnostics d’EX’IM viennent donner du sens aux réalités et retenir notre attention.


L’ouvrage donne également au copropriétaire, à celui qui veut vendre, à celui qui veut acheter ou louer, toutes les informations sur ses droits, ses obligations et les risques qu’il peut encourir. Enfin, il dessine les contours d’une profession très encadrée, celle du diagnostic immobilier, qui va venir accompagner et améliorer notre quotidien dans nos logements et autres lieux de vie.


La qualité de l’air intérieur : un enjeu de taille encore peu connu

Nous ne soupçonnons pas toujours les dangers qui nous entourent dans notre « chez-nous », où l’on se sent bien et en sécurité. Pourtant, l’air intérieur se révèle souvent bien plus pollué que l’air extérieur et peut être responsable de maux de tête, fatigue, allergies et maladies graves.

Selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 48.000 Français meurent tous les ans à cause des polluants présents chez eux ou sur leur lieu de travail. La qualité de l'air intérieur d'un bâtiment est en effet essentielle pour la santé, notamment lorsque l’on sait que nous passons plus de 80 % de nos vies dans des espaces clos.


Les sources de cette pollution sont multiples et parfois difficilement identifiables : peintures, colles, humidité, appareils de combustion, matériau de construction, meubles ou encore activités humaines (nettoyage, tabagisme, désodorisants…).

Un plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur a d’ores et déjà été mis en place, avec dès cette année l’obligation d’un diagnostic pour les écoles primaires, les maternelles et les crèches. Les substances connues comme l’amiante, le radon ou le plomb font également l’objet d’une réglementation, mais ce n’est pas le cas des polluants ou des matériaux dangereux moins connus.

L’information et la sensibilisation ont donc un rôle essentiel à jouer, car l’enjeu est à la fois sanitaire et économique : la mauvaise qualité de l’air intérieur est responsable d’un surcoût de 20 milliards d’euros par an en matière de santé.

 

Zoom sur l’auteur… Yannick Ainouche

A la tête de la franchise EX’IM depuis octobre 2016, Yannick Ainouche se place en fin connaisseur du secteur de l’immobilier. A travers ses nombreuses missions en tant que Directeur général, administrateur de la Fidi et du bailleur 3F Immobilière Nord-Artois, ce diplômé de l’ESSEC et ancien conseiller municipal du Val d’Oise a pu développer une vision globale sur les enjeux d’un secteur en pleine mutation.  

De cette expérience et de ses rencontres avec les élus locaux, bailleurs sociaux, agents immobiliers et particuliers résulte aujourd’hui un ouvrage majeur, avec une préface rédigée par l’ancien ministre délégué au logement Benoist Apparu, « Demain nos logements et autres lieux de vie » retrace « les enjeux que l’on connaît déjà, ceux dont on parlera plus encore à l’avenir et ceux qu’il est préférable de ne pas ignorer ».

Source : DiagActu, mis en ligne le 6/02/18

http://www.diagnostiqueur-immobilier.fr/actu2.asp?num=3833

16 Jan 2018

LE DTG - DU NOUVEAU POUR LES COPROPRIETES !

Le DTG (Diagnostic Technique Global) va révolutionner les relations entre copropriétaires et syndics de copropriétés ; avec comme objectif principal : l'amélioration de la qualité de nos habitats !

Depuis l'entrée en vigueur au 1er janvier 2017 du décret n°2016-1965 du 28 décembre 2016 relatif aux modalités de réalisation du diagnostic technique global des immeubles à destination partielle ou totale d'habitation relevant du statut de la copropriété, les copropriétaires ont la possibilité, lors d'une assemblée générale, de décider de faire réaliser un diagnostic technique global par un professionnel indépendant.

Ce diagnostic technique global plus communément appelé D.T.G s'inscrit dans la nouvelle obligation pour les syndicat de copropriétaires de constituer un fonds de travaux qui est alimenté par une cotisation annuelle obligatoire pour chacun des copropriétaires selon les mêmes modalités que celles décidées par l'assemblée générale pour le versement des provisions du budget prévisionnel. Le montant de cette cotisation annuelle est décidé par l'assemblée générale mais elle ne peut être inférieure à 5% du budget prévisionnel, ce qui reste une somme non négligeable.

Reste à savoir ce qui peut être fait avec ce fond de travaux qui doit servir à prévenir la dégradation des immeubles et à faciliter leur conservation, et ce d'autant qu'il est prévu que ce fond de travaux soit versé sur un compte séparé au nom du syndicat des copropriétaires et qu'il est attaché définitivement aux lots donc au syndicat des copropriétaires, raison pour laquelle les copropriétaires ne pourront pas en obtenir remboursement en cas de cession de leurs lots.

Les copropriétaires peuvent décider sur proposition de leur syndic ou de leur Conseil syndical d'utiliser ce fonds en vue de la réalisation de travaux qu'ils estiment nécessaires, avec cet aléa qu'en leur qualité de non professionnels, ils risquent de ne pas prendre les bonnes décisions au regard de la conservation de leur immeuble, ou de faire faire un diagnostic technique global par un professionnel indépendant, cette décision devant approuvée à la simple majorité de l'article 24.

Le décret n°2016-1965 en date du 28 décembre 2016  fixe les compétences requises pour ce professionnel, le choix de celui-ci ne doit donc pas être fait à la légère comme il doit avoir des compétences techniques tant en matière d'habitat et de mode de construction qu'en matière de gestion financière des copropriétés et être également au fait de la législation des immeubles soumis au statut de la copropriété.

Ce DTG a pour but de faire une évaluation sommaire de la liste des travaux nécessaires à la conservation de l'immeuble qui devraient être menés dans les dix prochaines années. Le coût de ces travaux doit également être mentionné mais cela reste, à mon avis, qu'à titre indicatif. Le DTG peut également préconisé la réalisation d'études plus techniques dès lors que des désordres qui auraient pu être constatés supposent une analyse requérant des connaissances et compétences plus poussées.

Une fois le DTG réalisé, son contenu doit être présenté à la première assemblée générale qui suit sa réalisation et les copropriétaires peuvent décider, au regard des préconisations de ce dernier, d'élaborer un plan pluri-annuel de travaux avec ses modalités générales de mise en oeuvre.

En ouvrant cette possibilité de prévoir sur du long terme, les travaux nécessaires à la conservation des immeubles, cette loi et son décret d'application permettent ainsi de planifier des travaux d'une ampleur importante dont le coût est loin d'être négligeable pour le syndicat des copropriétaires et d'éviter ainsi des appels de fonds d'un montant important appelés dans l'urgence comme cela arrive bon nombre de fois et auxquels certains copropriétaires ne peuvent faire face. En effet, comme il a été rappelé dans l'étude d'impact du projet de loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové du 25 juin 2013,  bien souvent, « l'intérêt collectif lié au maintien en bon état du bâti ne prime pas en assemblée générale et ne favorise pas une gestion patrimoniale des copropriétés » et ce pour des raisons individuelles budgétaires. 

Or les copropriétés vont désormais être confrontés à de lourds enjeux en matière de rénovation. En effet, comme le président de l’Anah, Dominique Braye l'a souligné, il est constaté un vieillissement du parc des copropriétés françaises. A titre d’illustration, les immeubles en copropriété construits entre 1945 et 1985 arrivent au terme d'un cycle de vie technique et nécessitent de lourds investissements pour les maintenir en bon état et améliorer leur performance énergétique. L'Anah estime ainsi que 40 à 70 milliards d'euros devront être investis dans les 10 ans à venir pour effectuer les travaux de rénovation des parties communes (soit fréquemment plus de 20 00 € par logement)*.  

C'est la raison pour laquelle il est désormais nécessaire que les syndicats des copropriétaires mettent en place une politique de gestion patrimoniale et planifient sur du long terme, les travaux d'envergure nécessaires à la conservation de leurs parties communes. 

Le DTG peut sur ce point leur être d'une grande aide pour l'élaboration de leur plan pluri-annuel. De surcroît, en votant ce plan, le syndicat des copropriétaires ne pourra plus se voir opposer par son assurance, un manquement à son devoir d'entretien prévu à l'article 14 de loi du 10 juillet 1965 dans le cas de litige les opposants

 

Yannick Ainouche est PDG du réseau EX'IM 

Administrateur de la FIDI et de 3F Immobilière Nord Artois 

Source : Etude d'impact – Projet de loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové du 25 juin 2013 - NOR : ETLX1313501L/Bleue-1

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-172716-du-nouveau-pour-les-coproprietaires-2107204.php

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